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5 juin 2006 1 05 /06 /juin /2006 10:12
Comme plusieurs personnes le font sur le forum de DVDclassik, il existe un sujet sur nos films vus chaque mois, et décerner ainsi notre meilleur film mensuel.

Je laisse ici ma liste de Mai, ainsi que mes meilleurs films depuis Janvier 2006.
Dites-moi si vous connaissez ces films !!

Mai 2006

Film du mois
- Spartacus (Stanley Kubrick) [grand chef d'oeuvre qui m'incite à découvrir enfin 2001]

Films découverts
- Parlez-moi d'amour (Sophie Marceau)
- Solaris (Steven Soderbergh) [beau à en pleurer, mais légèrement ennuyeux]
- Bullit (Peter Yates)
- Alexandre (Oliver Stone)
- Docteur Jivago (David Lean) [un poil en-dessous de Lawrence d'Arabie, mais c'est fabuleux !!]
- Les griffin : le film
- The Blade (Tsui Hark)
- Grease (Randal Kleiser)
- La vie privée de Sherlock Holmes (Billy Wilder)
- La maison de verre (Daniel Sackheim) [sans intérêt]
- Kuzco, l'empereur mégalo (Mark Dindall)
- Family Man (Brett Rattner)
- Transmutations (George Pavlou)
- Un taxi pour Tobrouk (Denys de La Patelière)
- Inside Deep Throat (Machin bidule)
- La fille de Jack l'éventreur (Peter Sasdy)
- Mask (Peter Bogdanovich)

Film revus (hors compétition)
- Gothika (Mathieu Kassovitz)
- Fous d'Irène (Farrelly Bros)


Films préférés des mois précédents en 2006 :

janvier 2006 = La chute
février 2006 = Rambo
mars 2006 = Coup de tête (Annaud)
avril 2006 = Les duellistes (R.Scott)
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3 juin 2006 6 03 /06 /juin /2006 08:22
Animation, Japon, 90 minutes
Format 1:85, compatible 16/9e

Voici le film tiré d'un des plus célèbres mangas du grand Osamu Tezuka
.
Histoire : Le docteur Black Jack, illustre médecin travaillant "au noir", est contraint et forcé de trouver un remède pour guérir des athlètes dopés à l'excès.

Sous ce pitch assez simple, se tient un film magistral (et à ce jour unique sur grand écran) : le duo Dezaki/Sugino fait des merveilles, l'histoire tient parfaitement la route pendant 90 minutes et met en avant les dangers que recourent les sportifs dopés, voir les effets que cela produit sur leur santé, c'en est effrayant.

Sans poser de point de vues ou d'idées sur la question, le film est magistralement mis en scène avec 4 utilisations très judicieuses de split-screen et de séquences répétées 3 fois (pour accentuer la dramatisation de la séquence), sans compter les écrans figés, nécessaires pour renforcer l'action.

Bien que le film soit réservé aux âmes sensibles (il s'agit de Blackjack, donc de médecine), il est passionnant de bout en bout, la meilleure oeuvre tiré d'un manga de Tezuka et une référence absolue en animation.

Concernant le personnage, il existe une série d'OAV de 10 épisodes (tout aussi fabuleuses, vivement la sortie Z2), une série TV plus récente, mais plus proche des dessins de Tezuka, et bien sûr le manga de 17 tomes édité par Asuka.
De plus, pour ne rien regretter, l'édition HK Vidéo est de très bonne qualité, incluant en plus le tome 1 du manga, 10 cartes postales et un livret.
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2 juin 2006 5 02 /06 /juin /2006 16:58
Deuxième film d'un des "membres" du Nouvel Hollywood, Targets (titre original) a eu droit à une génèse toute particulière.

Offert par Roger Corman à un de ses jeunes protégés, Targets regroupe à la fois le passé et le présent dans les noms de Boris Karloff et Charles Whittman (sniper sanguinaire de la fin des années 60)
Karloff devait deux jours au tournage au célèbre producteur à la suite d'un précédent film,, ce dernier eut l'idée de départ pour le "confier" à Bogdanovich pour réaliser ce film reposant sur la chute d'un grand du film d'horreur ainsi que d'un sniper tuant froidement n'importe qui).

Afin de pallier au peu de présence de Karloff, Bogdanovich, eut l'idée d'utiliser certaines scènes de L'halluciné, réalisé au début des années 60 par Corman avec un tout jeune Jack Nichlson dans un second rôle. De cette façon, certes incongrue, Karloff avait beaucoup plus de temps de présence à l'écran que sa participation au film ne le laisse croire, et crée ainsi une mise en abîme entre "l'ancien" et le "nouveau" cinéma.

Les scènes de L'halluciné combinées aux scènes de Karloff ne suffisant pas à créer un film, Bodganovich, et sa femme Poly Platt, créent une intrigue, indirectement basée sur Karloff, qui est  la peur. (celle d'un jeune homme fanatique des armes à feu et qui possédera un fusil sniper afin de tuer gratuitement et froidement)

Ces deux histoires, aussi différentes soient-elles, vont donner d'un film OVNI sur les écrans américains, lors de sa sortie en 1968.
L'entrechoquement de ces deux histoires, donne lieu à un film violent et respectueux envers une certaine notion du cinéma (d'ailleurs, Bogdanovich interprète lui-même un réalisateur, le voir jouer avec Karloff démontre son profond admiration pour ce dernier).
D'ailleurs, Samuel Fuller participera au scénario, sans être crédité, dans les dialogues corrosifs et l'usage immodéré des armes à feu dont fait preuve le tueur.
Lorsque le film est vendu à la Paramount, et sur le point de sortir, en 1968, deux évènements surviennent, nuisant à la carrière auquelle ce film aurait eu droit ; les morts de Martin Luther King et Robert Kennedy, assasinés, et rejoignant de ce fait la violence de Target, qui, comble de l'ironie, sera la cible d'une vague de critiques appelant aux films non-sanglants, sans morts, sans meurtres, bref aseptisés d'une chose que la fin des années 60 ne connaissait que malheureusement trop bien...

Targets sort alors en catimini en 1968 et subira de plein fouet ces drames, détruisant la carrière du film, mais tous reconnurent la qualité du film ainsi que la mise en scène d'un des futurs grands du cinéma américain des 70's.

En effet, malgré son aspect fauché (aucune musique, ce qui confère à la réalité de la situation, peu de figurants, un seul décor transformé pour en créer d'autres...), les interdictions bravées par l'équipe de tournage, ainsi que l'utilisation de plans d'autres films avec Karloff, la mise en scène de Bogdnanovich donne une certaine cohérence et un rythme idéal à ce qu'on peut qualifier de très bonne série B, série B qui séduira les producteurs de
La Nouvelle Séance, et donner ainsi au réalisateur la carrière que l'on sait.

Repères :

La fiche IMDB du film
http://imdb.com/title/tt0063671/
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1 juin 2006 4 01 /06 /juin /2006 18:26
Alors qu'on aurait pu croire à une version de la pièce de Molière modifiée, voire actualisée, il n'en est rien. Dans ce qui est sans doute un de ses rêves d'acteurs, De Funès interprète totalement, de façon théatrale, la pièce, sans jamais modifier une seule ligne de texte publié par Molière à la fin du XVIIe.
Il en va jusqu'à diriger le film, sa seule et unique réalisation, aux côtés néanmoins de son inérrable complice Jean Girault, ce dernier l'ayant dirigé de très nombreuses fois.

Bien évidemment, il y a quelques moments amusants (la scène au tribunal, avec une mémorable imitation de Donald par De Funès), ou quand De Funès ou Galabru effectuent un apparté en direction des spectateurs, mais c'est un De Funès moyen, car justement trop proche du texte original, ce qui est un peu ennuyeux parfois (lors de longues tirades)

On passe certes un bon moment, notamment grâce aux amis comédiens de De Funès (notamment Claude Gensac, Michel Galabru et Michel Modo), mais il aurait été préférable d'en voir une version actualisée, le thème de l'avare peut donner de très bons films, De Funès le montrait déjà dans La folie des grandeurs (Gérard Oury, 1971)
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1 juin 2006 4 01 /06 /juin /2006 07:41
A la suite de l'annonce de mon licenciement, j'ai eu la surprise et le plaisr de recevoir plusieurs messages de soutien.
Ca fait quand même chaud au coeur, tout ça, alors merci, merci à tous !!

Bon, faut aller se réinscrire de nouveau aux Assedic, je n'attendais pas ce moment avec impatience, loin de là...
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31 mai 2006 3 31 /05 /mai /2006 11:24
Voilà comment une entreprise vous récompense en travaillant jusqu'à 12 heures par jour, en étant présent TOUT les jours (même malade), en faisant son boulot à temps et correctement, et en remplissant ses objectifs de vente...

On les vire !!!

Voilà, pour des raisons complètement absurdes, malgré le bons bons points que j'avais, on n'a pas jugé mon travail satisfaisant, et bien sûr en me prévenant la fin du mois.

Apparament, je ne suis pas fait pour ce (ces) boulot(s), malgré tous mes efforts, souvent récompensés, et me revoilà encore une fois au chômage, mais cette fois, j'ai l'impression de toucher le fond, en plus de s'être complètement foutu de ma gueule.

Maintenant, je sais qu'il faut éviter la grande distribution, car en plus de ne pas avoir decouilles, on prévient des "bonnes" nouvelles au dernier moment, tout en abattant un travail dément pour être payé des prunes. Et puis, se lever à 4 heures du mat pour ça...

Je n'en peux plus, je ne sais même pas ce que je veux faire après cette expérience, mais ce qui est sûr, c'est que je vais éviter une bonne fois pour toutes la grande distribution !!
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14 mai 2006 7 14 /05 /mai /2006 17:00
Et pourtant, c'est ce que vient de réussir une jeune femme, française Môssieur !!

Auteur : Jenny
Genre : Shôjo (mangas pour filles)
Editeur : Delcourt
Nombre de volumes : 6 (sortie trimestrielle)


Résumé : Kiyoko se réveille en sursaut dans une chambre qui n’est pas la sienne. C’est celle de Tommy dont elle était secrètement amoureuse et qu’elle décida – sans la moindre explication – de ne plus jamais revoir. On lui annonce que les parents de Tommy l’ont inscrit dans le même collège qu’elle. Kiyoko décide alors d’ouvrir à nouveau son journal intime, scellé depuis ce triste événement.


Très bon début pour ce manga à la française !!
Bien que l'intrigue avance très lentement, l'auteur a su maîtriser les codes narratifs et graphiques du manga pour y insuffler une vie, une dynamique, à l'instar d'un Paradise Kiss, auquel j'ai pensé plus d'une fois à la lecture (mais sans trop savoir pourquoi...)

Bon, on retrouve un peu l'archétype même du shojo avec la fille qui cache un secret, la gourdasse, la rivale, les parents assez transparents, mais on se prend au jeu de la lecture, sans trop savoir où le récit va nous mener, d'autant plus, que contrairement aux mangas japonais, Pink Diary n'est pas prépublié ; impossible donc de prévoir la suite autrement qu'en l'achetant à sa sortie !! Sa lecture n'en sera ainsi que plus passionnante.

De plus, Jenny a un bon coup de crayon malgré quelques évidentes faiblesses graphiques, surtout au début. Mais bon, faut se lancer aussi... Il faut bien que jeunesse se fasse, non ?
Je ne peux que souhaiter mes félicitations à Jenny et une bonne chance pour la suite des évènements, car Pink Diary serait précurseur d'un  nouveau style en France, hybride entre la BD et le manga...

Pour plus de renseignements ; www.chibimag.com
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9 mai 2006 2 09 /05 /mai /2006 11:53
Petit résumé de la série :

Dans un monde médiéval et fantastique, erre un guerrier solitaire nommé Guts, décidé à être seul maître de son destin. Autrefois contraint par un pari perdu à rejoindre les Faucons, une troupe de mercenaires dirigés par Griffith, Guts fut acteur de nombreux combats sanglants et témoin de sombres intrigues politiques. Mais il réalisa soudain que la fatalité n'existe pas et qu'il pouvait reprendre sa liberté s'il le désirait vraiment... La mort et la désolation sont le quotidien de cet anti-héros ambiguë...
(remerciements à Discount Manga)

Ne pas lire la suite si vous ne connaissez pas ce tome-là !!

La Beherit a rejoint et entendu le cri du coeur de Griffith, homme devenu zombie décharné parmi les vivants, ce qui a pour effet de plonger la Brigade des Faucons dans une autre dimension et où ils se retrouvent dans ce qui paraît être l'antichambre de l'Enfer.

Peu à peu, la troupe, en plein doute, se fait décimer par des monstres venant d'on ne sait où, à l'apparence parfois incroyable et sans vraies formes définies... quand interviennent les quatre dieux diaboliques, les "God Hand".
Ces derniers proposent à Griffith de devenir un des leurs en échange de son humanité et du sacrifice de la troupe qu'il a fondée, ce qu'il accepte...

A noter que cette dernière est affublée d'un étrange symbole, pouvant être sur le front, la poitrine ,voire dans le cou pour Guts. Ce signe aura une importance capitale plus tard.
Cette dimension plonge ainsi la Brigade du Faucon dans l'horreur et l'incompréhension, ne sachant pas pourquoi elle est ainsi plongée dans ce cauchemar.

Guts essaye tant bien que mal de "sauver" Griffith, en pleine transformation démoniaque, mais c'est peine perdue...
Casca, aidée de Judo, fuit pour tenter d'échapper, mais cette dimension n'a pas de limites, ni de frontières avec le monde des humains... elle est ainsi capturée par les démons, pour l'offrir à Griffith.

La troupe sera entièrement décimée, ne restera plus que Guts et Casca, cette dernière sera violée par le nouvel Griffith, devenu ainsi "Femto, les ailes des ténèbres".
Ce viol est sujet à polémique ; fallait-il ou non, le montrer, étant  donné que rien ne nous échappe ?

Pour ma part, ce viol fait ainsi balancer définitivement Griffith dans le côté obscur, en souillant le corps et l'âme de la compagne de Guts, lequel est témoin impuissant de cette horreur.
Et, plus ambigû encore, Casca semble ne pas se défendre, au contraire même, elle se laisse faire et semble même y prendre du plaisir parfois ; après tout, ne fut-elle pas secrètement éprise de Griffith avant l'arrivée de Guts dans sa vie, éprise de son ambition ?
Oui, c'est parfois glauque, certainement dérangeant sur bien des points de voir un tel déballage d'excès de gore et de sexe, mais l'auteur, Kentaro Miura, sait faire pencher le propos en mettant en avant les ressentiments de chacun dans cette horreur.
De plus, le dessin se magnifie de plus en plus, particulièrement dans la représentation du bestiaire, improbable à force d'absurdités innomiques.

Donc, pour en revenir à ce tome-là, Guts, parvient à se délivrer du monstre qui le retenait, en s'arrachant le bras (!), fonçant sur Griffith, pour stopper cette furie, mais c'est peine perdue... il y laissera néanmoins son oeil droit.
Cependant, le Skull Knight parvient à franchir cette dimension et à sauver Casca et Guts, désormais les seuls survivants de ce cauchemar, et dorénavants maudits, car porteurs du symbole maudit, signe que des démons vont apparaître pour les pourchasser définitivement...

Casca devenue folle, Guts reste désormais le seul capable de la défendre, quoiqu'aidé par le Skull Knight...

Ce tome est un épisode charnière de la série ; en effet, on approche de la fin de la partie consacrée à la jeunesse de Guts, et de la pire des façons que l'on puisse imaginer.
Anticipant de façon soutenue l'aspect hyper-violent et le désespoir qui s'en découlera certainement, Berserk reste une très grande série, à ne pas réser à tous les publics.
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7 mai 2006 7 07 /05 /mai /2006 14:44
Une fois n'est pas coutume, je vais vous parler d'un blog, mais pas n'importe lequel: celui de ce personnage-là (non, pas Shun), mais d'un Nantais cinéphile jusqu'au bout des ongles ; Géhenne (666 pour les intimes) !!
Non, ce n'est pas ce que vous pensez, mais il s'agit d'un forumeur sévissant sur ces forums-là :
- cendres.over-blog.com
- www.dvdclassik.com
- www.corior.net

Sa qualité forumesque est de pondre des critiques de films d'une très grande qualité, à tel point que je redécouvre tel ou tel film, sous divers angles, à travers des critiques exhaustives et très souvent passionnées, touchant aussi bien au fantastique qu'au film de genre en passant par le thriller....

    Dans une interview, Brian De Palma trouvait que les meilleures critiques de films se trouvaient sur Internet. Je ne peux que le croire ; à l'heure où la presse papier chancelle sans un lot d'articles/dossiers de presse fort embarassant pour le lecteur à force de payer pour rien, la toile propose une alternative fort intéressante, plus proche des critiques des l'âge d'or des Cahiers du Cinéma, Mad Movies ou de feu-DVDVision.

Le meilleur exemple concernant Géhenne, qui je le rappelle n'est pas journaliste :
http://www.dvdrama.com/news.php?15203
Ce (long) sujet a pour thème Les Experts.

Pour plus d'informations et lire ses (très très) intéresantes critiques, c'est ici !
cendres.over-blog.com
voire www.cinetudes.com

Après ça, vous aurez encore foi dans les critiques de films !!
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6 mai 2006 6 06 /05 /mai /2006 20:54
Qui se suivent et se ressemblent.

Dès 3h30, levée, pour commencer le boulot à 5 heures, une bonne petite journée, où j'ai encore craqué pour du DVD (mais pas de mangas, serais-je fatigué ?), ça fait passer le temps.
Et là, ce soir, je regarde le début de la deuxième saison de Friends (vraiment excellent, les personnages sont attachants et bien drôles comme il faut), et comme souvent, je regarde un DVD, en l'occurence Grease, bien sympa, mais quand même cucul (ça a presque 30 ans, mine de rien)
Et demain, c'est un des plus grands vide-greniers de la région, celle de Villeneuve-Lez-Avignon, qui a lieu : je sens le côté obscur de mon porte-feuille succomber à la tentation.

Et dire que demain, va falloir aller bosser, un jour férié... Heureusement qu'il y a la double paie le 8 Mai, ça motive ^^ !!
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