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4 mai 2006 4 04 /05 /mai /2006 17:49
Non, je ne vais pas vous chanter la chanson phare (pour moi) des Beatles, mais de la nostalgie, du passé...



Actuellement, et on le voit de plus en plus, le passé refait de nouveau surface, que ce soit dans les films (des suites faites plus de 10 ans après l'original), ou des jeux anciens réactualisés, sans compter la fameuse phrase "c'était mieux avant" !!

Combien de fois avons-nous entendu nos parents nous vanter l'époque des Trente Glorieuses (environ de 1945 à 1975), période où laquelle tout fut possible, et où le disco était à mode, enfin dans les années 70 ^^ (je ne m'en plaindrais pas de ça).

Mais je ne raisonne pas en tant que tel, pour  ne pas avoir connu ces périodes censées être bénies.
Non, je pense plus en des choses que j'ai vécues, comme des périodes sentimentales, des périodes où mes différents boulots me plaisaient, et où je me sentais avoir un avenir...
J'aimerais vivre dans le présent, mais le futur me semble si incertain...
Si seulement je pouvais revenir en 2003 et corriger certaines erreurs du passé, je n'en serais peut-être pas là où je suis actuellement (Non, je ne suis pas mourant, rassurez-vous !!)

Peut-être est -ce une mauvaise passe que je traverse, après tout, j'ai une situation professionnelle, il me reste encore mes parents, mon frère et ma grand-mère, mais je regrette tellement mes erreurs du passé. Ca me ronge...
Et vous, ça vous arrive de repenser au passé, au point que celui-ci peut vous hanter ?
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1 mai 2006 1 01 /05 /mai /2006 16:20
Depuis un mois maintenant, celle que j'ai tant aimée s'en est allée au Pays du Soleil Levant...
Certes, ce n'est pas facile d'effacer les cinq années où l'on a été plus ou moins ensemble, aussi bien en amitié qu'en amour.
Avec ce départ, c'est un peu de mon moral qui s'en est allé également ; certes, on s'était promis des choses si elle revenait en France, mais j'ai un peu de mal à y croire, et je ne sais pas si j'attendrais ses 2 ans d'études japonaises, car qui sait si elle ne rencontrera pas le grand amour là-bas... On fera avec, je dirais.

C'est fou comme on peut s'accrocher, enfin comme JE m'accroche. J'essaie de penser à autre chose, mais rien à faire...
Quand finira cette situation ?
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26 avril 2006 3 26 /04 /avril /2006 18:36
    Les journées se suivent et se ressemblent malheureusement... cruel paradoxe pour quelqu'un qui aime le changement...
Ce que le travail peut être répétitif : mettre sans arrêt des boîtes de conserve, encore et toujours. Reste la vente de DVD qui me comble de joie (mais pour combien de temps ?)
Quant à mes heures de repos, c'est pas la joie non plus ; étant donné que je commence très tôt le travail et que je le finis assez tôt aussi, ça tombe au moment où mes amis bossent ou sont en cours.
Great idea !! Enfin...

Mais je ressens un manque, un vide qui est m'est apparu depuis quelques temps. Certes, j'ai toujours été habitué à rester plus ou moins seul, mais ces derniers temps, ça devient dur...
Et comble de bonheur pour moi, les filles du travail sont bien entendues "maquées" ou mariées. Je n'aurais pas rêvé pire ^_^

Le temps que me prend ce boulot est vraiment dingue, car il me paralyse en fait la majeure partie de la journée ; étant seul, je n'ose pas tellement sortir, faire des connaissances, ce genre de choses.
Pff, tout serait plus facile avec une copine, mais bon, on fait avec, avec des projets d'avenirs faits avec moi-même ; partir de chez moi et avoir mon indépendance (quoique j'en dispose pas mal quand même aujourd'hui), histoire de me sentir encore plus libre !!
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24 avril 2006 1 24 /04 /avril /2006 16:00
Metropolis (1949)
(paru au Japon le 15/09/1949, chez Ikuei)
(paru en France le 14/09/2005 chez Taïfu comics)

En 19XX, dans un futur high-tech, le professeur Lewton crée un androïde parfait, d'apparence humaine, nommé Mitchii, destiné à aider l'humanité.
Apprenant cela, le Duc Rouge souhaite s'emparer de ce robot de génie, pour s'en servir à des fins malhonnêtes ; devenir le maître du monde...

Tout cela n'est rien sans la menace qui pèse sur la Terre ; en effet, le Soleil développe des tâches noires qui pourraient conduire à la disparition de la planète.

Cette destinée, ainsi que celles de Mitchii et du Duc Rouge ne seraient-t-elles pas liées ?


    Oeuvre de jeunesse d'Osamu Tezuka, Metropolis est clairement une oeuvre sous influence.
En effet, selon Tezuka, ce manga lui est venu selon une photo du film Metropolis (Fritz Lang, All, 1929), où l'architecture assez particulière et avant-gardiste du film de Lang lui a donné les idées pour le développement d'une histoire de science-fiction.
Cela se ressent dans le graphisme de la ville futuriste, véritable copié-collé de ce que Lang avait fait vint ans auparavant. L'histoire ne dit pas si ce dernier a apprécié cet "hommage"...

A 21 ans, le jeune Osamu Tezuka cherche encore son style graphique, ancrée entre Walt Disney et les frères Fleischer (Betty Boop) ; ce qui est surtout représentatif dans le dessin des personnages, où un pastiche de Mickey nous est carrément représenté sous les traits d'un gros rat.
En revanche, son style cinématographique est toujours aussi bien représentée, certaines planches étant concues telles un storyboard !

Comme Tezuka voudra nous le démontrer dans l'ensemble de ses oeuvres futures, Metropolis est un manga à message, et celui-ci est d'autant plus fort que le Japon, quatre ans plus tôt, sortait de la Seconde Guerre Mondiale :

Les progrès de la science ne risquent-ils pas un jour de causer la perte de l'humanité?

Sans dévoiler la fin, l'humanité est à deux doigts de disparaître, à cause de la folie de quelques hommes.
Visionnaire ou ancré dans son époque, Metropolis reste un avertissement donné à l'humanité.
A l'ère de la bombe atomique ou des guerres, cette phrase reste plus que jamais d'actualité, malheureusement...

(One-shot, Metropolis est considéré aujourd'hui comme la première des trois oeuvres qui constituent la "première trilogie SF" de Tezuka (avec Lost World et Kuru beki sekai).)

NB ; Metropolis a donné naissance à un sublime film d'animation du même nom, sorti en 2001 au Japon (et en 2002 en France), avec Rintarô (Albator 78) à la réalisation et le non moins fameux Katsuhiro Otomo (Akira) au scénario.
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20 avril 2006 4 20 /04 /avril /2006 14:13
Dessinateur japonais né en 1928, Osamu Tezuka se destinait tout d'abord à une vocation médicale en voulant devenir médecin.
Cependant, attiré par les cartoons des frères Fleischer et Disney, il n'a cessé d'admirer ces dessin animés qui le faisaient rêver, à une époque où les songes faisaient place aux guerres.

Dès 1947, après quelques années d'études dans la médecine, il publie son premier manga, Shin Takarajima (La nouvelle île au trésor, d'après le roman de Stevenson), et créant ainsi la première bande dessinée moderne japonaise, à mi-chemin entre le graphisme "Disneyen" et le découpage cinématographique américain.

Dans le Japon de l'après-guerre, c'est le triomphe ; les enfants s'arrachent cette première oeuvre, les adultes sont séduits par la modernité du dessin, et Tezuka, fort de ce succès, décide faire du manga son métier, sa vie.

Et c'est ainsi que pendant plus de 40 ans, Tezuka s'essaiera à tous les genres, créant aussi bien le premier shôjo manga (Princesse Saphir, 1953) que le premier grand héros japonais pour enfants (Astro Boy), en passant par... l'érotisme !! (Pornographic pictures).
Il sera à l'origine de nombreux dessins animés, souvent expérimentaux, mais riches d'innovations à un genre que Tezuka a toujours adoré.

Dans ses 40 ans de carrière, le mangaka a su se créer un style, basé entre l'amour de la vie, des autres, et un style très cinématographique. Cette passion le consumera littéralement.
Malheureusement, un cancer généralisé aura eu raison de lui le 03 Février 1989, laissant derrière lui des mangas inachevés, des lecteurs inconsolables, et surtout un important héritage que ses "héritiers" auront utilisé à plus ou moins bon escient, le meilleur exemple étant Naoki Urasawa avec Pluto (2003)

On estime que durant sa vie, Tezuka a dessiné plus de 400 000 planches, et ses oeuvres se sont vendus (et se vendent toujours) à des centaines de millions d'exemplaires.
Cet engouement est loin d'être compris par tous, surtout à l'étranger, où les dessins sont souvent jugés rebutants, malgré la richesse des scénarios.

En France, nous avons eu ses premières oeuvres dès 1996, grâce à Glénat (Blackjack, Le roi Léo, Astro boy). Depuis, ses mangas sont régulièrement édités sur notre territoire, nous permettant d'apprécier encore et davantage cette incroyable oeuvre, celle du dieu des mangas !!

NB ; cette petite présentation est volontairement incomplète, elle sera davantage mise en avant  via les divers mangas parus en français à venir prochainement sur le site.
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17 avril 2006 1 17 /04 /avril /2006 10:03
Et j'en profite pour faire une MAJ. (désolé, le temps m'a manqué pour le faire plus tôt).

Et je me rends compte que mon rythme et de sommeil ne sont plus tellement en adéquation avec les gens que je connais ; qui sortirait à 6h du matin, quand je me lève un dimanche (ou un jour férié comem celui-ci) ? Et quand mes potes sortent en boîte ou font une soirée entre eux, je dois me coucher de bonne heure pour travailler de bonne heure le lendemain (se lever à 3h30 six jours sur sept, c'est pas une vie !)

Je suis en train de changer un peu ça, peu à peu ; actuellement, j'ai le projet de partir de mon taf, enfin sous moyen terme.
Je vois ici et là, dans ma région, que des emplois de chargé de clientèle dans les banques ou des managers/chefs de rayon Culture sont proposés, et , d'après ce que j'ai entendu dire de la part de supérieurs, l'expérience que je commence à acquérir en GMS serait très appréciée pour évoluer davantage dans cet univers.
Et puis, j'ai envie de faire bouger les choses, car j'ai l'impression de faire du sur-place  dans mon travail ; j'ai le défaut de m'ennuyer toujours assez vite, surtout dans les choses dites "répétitives", alors que la vente de DVD est toujours enrichissante, car les habitudes d'un client ne sont jamais les mêmes, c'est toujours intéressant à savoir.

Voilà, tout ça pour dire que je cherche ailleurs, grâce à la "sécurité" de mon emploi. Je n'aurais jamais pensé ça voilà 6 mois, mais que voulez-vous...
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11 avril 2006 2 11 /04 /avril /2006 15:01
Bon, je vais essayer de changer de sujet (le travail, le travail, déjà que c'est pas facile en ce moment...), je vais parler un peu de mes passions, en commençant par l'animation japonaise et  les mangas. Mais revenons à l'origine de ces passions.


    Tout a commencé en 1983, à deux ans ; je me rappelle très bien de ma mère regardant le dernier épisode de Goldorak, une larme à l’œil, en voyant cette fin (j’ai beau avoir été tout petit, je me rappelle très bien de ça et qu’elle en parlait à mon père, qui suivait aussi cette série, comme des millions de personnes dans cette période)

Mon second choc a été deux ans plus tard, quand mon père nous ramène une cassette qu’il a louée ; c’était Gatchaman, le combat des galaxies. Dès le départ, j’ai adoré ces personnages, ces méchants torturés, au charisme incroyable !! Je m’en souviens avoir pleuré pour avoir les jouets de ce dessin animé, mais ça n’existait pas à l’époque.

Plongée trois ans plus tard avec un ami de mon frère qui ramène un jour un livre de dessins (croyais-je à l’époque…), avec des méchants qui se font tuer et exploser par un homme surmusclé torse-nu…. Bien que c’était dans un langage incompréhensible, j’adorais le dessin, je me lassais pas de le regarder, je ne comprenais pas pourquoi la couverture était à la fin !!

Entre-temps, j’ai très bien connu la période Récré A2, avec des dessins animés comme Cobra, Capitaine Flam ou encore Bioman, dont j’amusais à refaire les combats entre copains !!
La grande révélation était la diffusion de Dragon Ball ; j’ai immédiatement accroché à ce drôle de personnage avec une queue et aux combats invraisemblables !!! Et j’ai tellement accroché que j’ai suivi sa suite (et bien plus tard, Dragon Ball GT) et que j’ai voulu connaître l’univers de Dragon Ball, ce qui a été fait en quelques années grâce aux Dorothée Magazine, Okaz, Yoko, Animeland…

Durant les années 90, je suivais aussi bien tout ce qui passait au Club Dorothée que j’achetais des livres consacrés à Dragon Ball, ainsi qu’à Sailor Moon et Ranma ½. Quelle époque !!
Suivait 1993 et 1994 avec les sorties des premiers mangas de Dragon Ball, que j’ai acheté dès le premier numéro (mai 1993) et des premières vidéo d’animation, que j’ai appris à connaître essentiellement grâce à Joypad et sa rubrique Anim’paaad.
Je me rappelle très bien des sorties de Lemnear, de Lodoss, et du premier manga que j’ai acheté de ma poche ; Vidéo Girl Aï, une histoire merveilleuse qui n’a cessé de me hanter durant ses presques trois ans de parution, et au 13e tome à l'émotion rarement égalée.

1994 et 1995 ont vu la naissance du phénomène « japanime » et « mangasses » avec des séries aussi variées que Dragon Ball Z (les films à 149 francs !!) et les parutions de Manga Vidéo…
et la naissance de labels vidéo, comme Ak Vidéo et Kaze animation.

La seconde moitié des 90’s a été la confirmation de mon « amour » pour l’animation et les mangas, avec des achats très importants tant en vidéo qu’en manga, le tout grâce à des librairies et les fameux magasins de jeux vidéo qui proposaient les manga en japonais (dont le cultissime 42e volume de Dragon Ball, une folie que je n’ai plus jamais vue ; il y a failli avoir une émeute !!)

J’ai ainsi acheté les mangas des dessins animés que j’adorais comme City Hunter, Fly, Saint Seiya…. Toute une époque que j’ai gardée, une époque dorée, qui représente une petite fortune aujourd'hui, on est fou quand on est jeune, n'est-ce pas ?
Les années 2000 sont l’explosion, dans tous les sens du terme ; explosion du marché, des séries, des vidéo, puis des dvd…peut-être ces dernières années ont été la perte d’une certaine spontanéité au profit d’une course à l’argent et à « celui-qui-en-a-le-plus », ce que je regrette…
Dorénavant, ce que mes parents croyaient que ça me passerait est bien une de mes passions, au point que j’ai beaucoup de lacunes dans le milieu de la BD (je ne connais rien en BD franco-belge), ainsi que dans le sens de lecture ; pour l’anecdote, j’ai été la seule personne de ma session en BTS à avoir fait des dossiers dans le sens de lecture japonais, preuve que le manga a toujours été en moi !

Bien que ça fait 17 ans que j’ai lu un manga et 22 ans que je vois des dessins animés, je n’envisage pas d’arrêter, j’ai toujours envie d’en voir plus, particulièrement en manga, mais aussi dans les dessins animés qui ont bercé mon enfance.. J’ai de plus en plus de mal à aimer les animés actuels, dénués de sens pour moi par rapport à ce que nous, les « vieux cons », avons découvert….

Aujourd'hui, je me suis davantage recentré sur les mangas, avec une quarantaine d'achats mensuels, et un nombre de séries suivies toujours aussi croissant, mais ma passion ne s'atténue pas, ni me lasse ; j'aime ce sens du rythme, ces cadrages, ces dessins, que je ne retrouve pas dans les "franco-belges" (désolé pour les amateurs) ; notamment un chef d'oeuvre inégalable ; 20th century boys !!
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10 avril 2006 1 10 /04 /avril /2006 18:08
    Nous sommes donc le 17 Novembre, j'essaie d'envoyer une candidature à un hypermarché, à 25 km de chez moi (vous saurez bien qu c'est...). Donc, je fais ce CV, cette lettre de motivation (sans but particulier), et je donen tout ça à l'accueil de ce magasin, pour faire de la mise en rayon...

    Et, ô surprise, j'ai une réponse disant que je rencontre le patron deux jours après, ah ça oui, c'est rapide !!
Et à mon plus grand plaisir, je rencontre un directeur très gentil, intéressé par ma candidature ; il recherche un "ouvrier" pour s'occuper du rayon Conserves.
Bon, cette fois, je décide de ne me pas me laisser trop faire, et je dis que je suis davantage intéressé par la vente dans l'Espace Culturel (en tant que vendeur dvd)... et encore plus surprenant, il accepte un compromis ; 30 heures dans la mise en rayon et 6h45 en tant que vendeur. Au moins, j'aurais une double expérience.
L'entretien est assez court, mais je sens un bon feeling avec le patron.... ce qui sera confirmé deux jours après ; je suis de nouveau salarié, même si je m'éloigne de plus en plus de ce que je veux réellement faire, mais bon... Il faut bien travailler, alors on y va !!

    Mercredi 23 Novembre, je commence donc mon nouveau travail, fait la connaissance de mes collègues et employés, tout s'annonce parfait... sauf commencer tout les jours à 5 heures !! Quand on n'y est pas préparé, qu'est-ce que c'est dur !! Même aujourd'hui, presque 5 mois après, j'ai encore un peu de mal... et c'est comme ça 6 jours sur 7.
Ceci mise à part, mes premiers jours sont essentiellement consacrés aux repérages, histoire de voir comment on travaille, comment "ça marche", en somme...
La deuxième semaine est consacré au démarrage proprement dit, et c'est là que les ennuis commencent
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6 avril 2006 4 06 /04 /avril /2006 16:09
Je continue ma recherche d'emploi, nous sommes en Mars 2005.

Après la fin de ma période d'essai non concluante, place au vrai, grand et misérable chômage !!!
Cela aura duré quand même 8 mois, 8 mois auxquelles j'ai essayé de reprendre un emploi à nouveau au sein du secteur bancaire, car je sentais que ma vocation était là, combien même je sortais d'un échec professionnel. Je pensais rebondir, mais...

Cette période aura été très dure au niveau émotionnel, je me sentais perdu comme jamais ; 8 mois, ou presque, à envoyer des candidatures, assez souvent restées lettre morte. Mais quand j'étais convoqué pour des entretiens, je suis parti assez loin, étant allé de Bordeaux à Lyon, en passant par Marseille, juste pour retrouver un job. Ah ça, je bouillonnais d'envie de retravailler pour une banque, quitte à partir encore plus loin que je ne l'ai fait.

Cependant, je butais sur une question qu'on me posait lors des entretiens : pourquoi avez-vous quitté votre précédent emploi ?
Ce n'est jamais facile de revenir sur son passé, encore moins sur des échecs, mais avec le recul, je pense savoir pourquoi j'ai échoué dans la banque ; il résidait essentiellement dans mon manque de connaissances dans le secteur bancaire. En effet; j'ai eu le tort de faire ce travail, sans effectuer un travail préparatoire sur les produits, peut-être étais-je trop sûr de moi. Certes, j'ai eu l'impression de m'être rattrappé lors des dernières semaines (d'ailleurs, mes objectifs sur 3 mois étaient atteints, à quelques exceptions), mais le mal a été fait : je n'ai pas été à la hauteur, voilà tout...

Aujourd'hui, si c'était à refaire, j'agirais différemment, de manière plus réfléchie et moins instinctive, mais j'espère encore prouver que j'ai ma place au sein du secteur bancaire, car je n'ai pas complètement abandonné ce rêve...

Le temps passe, 8 mois, durant lesquels, j'ai approché d'un emploi, plusieurs fois, et assez désespéré de ne pas avoir trouvé un job depuis ce temps là, j'essaie de réfléchir à la grande distribution, qui permettrait de pallier à mon désir de vendre et conseiller la clientèle.
C'est alors que je lance ma première candidature à un hypermarché dans l'espoir d'être vendeur (ou conseiller) dans les dvd ou les téléviseurs.

Ma première candidature sera à l'hypermarché ------ (autant rester mystérieux, non ?). Nous sommes le 17 Novembre 2005...
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5 avril 2006 3 05 /04 /avril /2006 13:37
Après un BTS Action Co (Bac +2), en Juin 2003, j'ai tenté ma chances dans divers magasins dans le but d'exprimer ce que j'aime réellement ; la vente et le contact avec la clientèle.
Mais en ce temps, je visais un autre objectif ; celui de travailler dans les banques, parfaitement adapté à mon diplôme et excellent palliatif à certain de mes défauts personnels...

En attendant,  une de mes meilleures expériences a été un poste de vendeur dans un magasin de jeux vidéo (Micromania) : pour la première fois, je n'avais pas l'impression de travailler, simplement de laisser aller ma passion, de la communiquer aux clients. C'est quand même génial de voir un client revenir le lendemain en me disant que le jeu que lui avais conseillé lui plaît !!
Malheureusement, ça n'a duré qu'un mois (Décembre 2003), mais cet emploi m'a montré ce que je voulais réellement faire ; de la vente !! Même moi, qui suis assez timide, réussissais à m'exprimer clairement, sans bafouiller, bref, je devenais un autre "moi".

Après ça (donc début 2004), retour à plus de cinq mois de chômage (dur dur de donner sa chance à un débutant, n'est-ce pas ?), pour finalement, en Mai de la même année, envoyer une candidature complètement spontanée, et je dois dire, qui sortait du coeur, à une "grosse banque" ; BNP Paribas, basée à Perpignan (soit à plus de 300 kilomètres de chez moi, on est jeune et fou ou on ne l'est pas).
Comble de surprise, me voilà invité à passer des tests psychotechniques (quel cauchemar), ainsi qu'un entretien avec le directeur d'agence.
Sans me poser des questions sur ce qu'il reste sur mon compte en banque, je tente le coup, et je prends le train vers Perpignan, autant dire l'inconnu pour moi.
Et de fil en aiguille, me voilà embauché en tant que chargé de fonctions administratives (pour mon cas, c'était le traitement des virements) pour un CDD de quatre mois. Joie, bonheur, espoir.... et galère ; en effet, je réussis à trouver en 3 jours, via le Net, un appart en plein centre-ville, près du quartier "gitan", mais qu'importe ; même à 300 bornes de chez moi, je me tire, je pars travailler, laissant (momentanément) ma copine de côté...

Et on peut dire que j'en aurais appris des choses en quatre mois ; celui de vivre seul (allô maman, comment on fait cuire les pâtes ?), puis en couple (merveilleux souvenirs entre deux heures de pause...), puis de nouveau seul, mais c'est bien sûr au niveau du travail que j'aurais vu aussi bien l'égoïsme des gens (à plus de 50 ans en moyenne, pas facile de se faire un "pote" pour rester après le taf), la pression et le stress liés au domaine bancaire, mais quelquepart, j'ai aimé ces moment assez durs finalement.

Fin Octobre 2004, mon CDD se finit, je retourne dans mon Gard, et, après une semaine de repos bien méritée, je me remets à chercher du travail, cette fois uniquement dans l'univers bancaire ; je réussis à entrer à une banque "Lyonnaise" basée à Montélimar, et il s'agit cette fois d'un CDI !!!
Comble de bonheur, je suis maintenant chargé de clientèle, comme je le voulais ; à moi les ventes de produits bancaires basiques, les accueils et conseils clients, mais cette fois, j'ai pas assuré une cacahouète...Nous sommes en Mars 2005.
Rétrospectivement, je me mettrais des baffes ; en effet, j'ai eu le tort de ne pas m'être assez renseigné sur les produits, je manquais d'assurance face aux clients, j'ai beaucoup négligé la préparation au travail, ce qui m'a été fatal par la suite, même si il y a eu un léger mieux à la fin de ma période d'essai, mais trop tard...
Donc, rebelote, pour ce qui est mon premier échec dans la vie professionnelle (et la baffe a été dure à encaisser), me revoilà chez mes parents, ayant quitté mon appart que j'avais pris à Montélimar, et encore au chômage.... pour 8 mois de galère !

La suite un peu plus tard, ce que j'ai écrit fait même un sacré paquet (que j'ai condensé) qui (je l'espère), ne vous décourageront pas.
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